Articles, idées, astuces de la pionnière de la parentalité positive en France, Catherine Dumonteil Kremer
5 Novembre 2010
Bonjour à tous
Tout d'abord un grand merci pour tous vos témoignages qui me touchent... Sur le père Noel vous avez été très inspirées, et sur le deuil vous êtes simplement venues partager évoquant des blessures intenses... Je suis très attentive même si je ne réponds pas toujours... Je pense à vous tous !
Je pars à Paris dans une heure, mais avant de partir ce week end, je vous laisse de quoi grignoter et réfléchir un peu...
Je vous avais dit que je publierai mes anciennes newsletters, en voici une, sur le thème "C'est trop tard pour..."
A chaque fois que vous faites une phrase commençant par "C'est trop tard pour...", trouvez un moyen de vous secouer, de réfléchir, et d'avancer...
Je vous laisse ce week end avec ce texte, dites-moi ce que vous en pensez, et aussi quels sont les projets que vous remettez à demain depuis à peu près les calandes grecques... Et que vous allez peut-être décider de reprendre... C'est vous la petite fée, faites vous confiance !
Alors, à vos marques, prêts... Partez ;-)))
"Donnez-vous la permission d'être un débutant. En acceptant d'être un mauvais artiste, vous avez une chance de devenir un artiste, et peut-être avec du temps un très bon artiste. Quand je traite ce point en cours, je rencontre immédiatement une hostilité défensive : "Mais savez-vous quel âge j'aurai quand je saurai vraiment jouer du piano/jouer/peindre/écrire une pièce de théâtre décente ?" Oui vous aurez le même âge que si vous ne le faites pas. Donc commencez." Julia Cameron.
Ce passage m'a sacrément frappée et j'ai eu envie de le partager avec vous. Combien de fois me suis-je fait cette réflexion : c'est trop tard, je suis trop vieille, et je le serai encore plus quand j'aurai achevé de maîtriser cet apprentissage ! Dans ma problématique il y a plusieurs dimensions : d'abord abandonner l'idée que c'est trop tard, que c'est tellement tard d'ailleurs que ça ne vaut pas la peine de commencer... Ensuite savoir ce que je veux VRAIMENT entreprendre, trouver mes véritables passions. Je me suis rendue compte qu'il y a des pièges parfois dans ce que je souhaite réaliser. Je vois fréquemment resurgir les désirs que mes parents avaient pour eux et pour moi, clairement ces projets-là ne sont pas MES projets.
Je dois faire un tri. C'est délicat...
Ensuite, se donner l'autorisation d'être un débutant maladroit, c'est aussi très difficile, dans ma famille on s'attendait à la perfection tout de suite ou rien.
Je crois que partir avec ce style d'idée constitue un sacré handicap !
(J'y pense d'ailleurs souvent pour mes enfants).
Et pour vous à quoi se rapporte cette épineuse question du délai ? Qu'avez-vous abandonné qui vous tenait à coeur ?
Que pourriez-vous faire pour vous remettre à quoique ce soit qui vous fasse vibrer ?
Si écrire vous aide, vous pouvez le faire sur
cheminerensemble@cdumonteilkremer.com
Bon dimanche !
Catherine Dumonteil Kremer
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