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La Parentalité Positive au quotidien

Articles, idées, astuces de la pionnière de la parentalité positive en France, Catherine Dumonteil Kremer

La punition est-elle une alternative à la fessée ?

Sur la liste Parents Conscients Il y a quelqu'un qui demandait une définition de la punition. Comme je vois son retour en force, j'ai envie d'ouvrir un fil sur ce thème.
Pour moi la punition consiste à priver l'enfant de quelque chose qu'il aime, ou qu'il attend et espère avec impatience parce qu'il n'a pas fait ce que nous souhaitions qu'il fasse, ou parce qu'il a commis des erreurs, ainsi nous espérons le conduire à l'obéissance c'est à dire à la soumission.
Tout ce que nous infligeons à l'enfant dans le but de lui faire comprendre quelque chose le blesse et c'est par conséquent une punition.
La réparation qui est acceptable quand elle est librement consentie, et qu'elle correspond au stade de développement de l'enfant, peut rapidement devenir sanction lorsque l'enfant y est contraint sans ménagement, ou qu'on lui impose une tâche démesurée par rapport à ce qu'il peut faire.
La punition fonctionne très bien avec la récompense, c'est son alliée. Ces deux-là sont parfaites pour conduire l'enfant là où nous souhaitons qu'il aille tant que nous serons là, il agira pour éviter la punition et obtenir la récompense.
C'est un système qui n'apprend rien à l'enfant, qui insulte son intelligence et sa sensibilité, c'est un mode de fonctionnement qui ne lui permettra pas de développer beaucoup d'attention à l'autre. Quand on a mal, on est centré sur soi, et on essaie juste de trouver rapidement un moyen pour que cela ne recommence pas.
Idem pour la récompense, ce que l'on a fait de satisfaisant n'est pas ressenti en terme de plaisir de donner, mais d'excitation à l'idée de recevoir, d'ailleurs quand on est récompensé c'est cela seulement qui motive nos actes, alors que le fait d'aider et de soutenir quelqu'un est très nourrissant pour un individu, en récompensant on court circuite le ressenti de ce plaisir, et évidemment une fois la récompense disparue on n'est plus motivé pour contribuer au bien être de l'autre.
Outre le fait que ce jeu manipulateur est totalement inefficace pour ce qui est de l'enfant, de sa compréhension de ce qui l'entoure et du pourquoi certaines actions sont à éviter ou au contraire utiles à la communauté, il nous poursuit et conditionne nos comportements d'adultes sous différentes formes. Nous recherchons malheureusement très souvent l'approbation des autres autour de nous, c'est une récompense, nous n'osons pas affirmer nos choix par crainte d'être punit par le jugement de nos pairs. C'est très difficile de se débarrasser de ces attentes, nous sommes évalués en permanence, nous ne "pouvons" pas être vraiment nous mêmes, ou contraire en rebellion en quasi permanence nous ne pouvons plus nous connecter aux autres avec confiance et sécurité, la constestation est devenue notre centre, nous ne pouvons pas être simplement nous mêmes, détendus, capables d'accepter la différence et de manifester la notre.
Je vois partout les effets d'une éducation basée sur cette injonction :"je t'aimerais si tu fais ce que je veux", on continue à croire qu'on sera aimé si on se soumet à l'autre, on l'aimera s'il nous "obéit", bien sûr ça prend des formes plus subtiles, quelque part subsiste le danger d'être vraiment soi même.
Si je l'ai écrit c'est que je vois partout resurgir la punition, sanction, ou tout autre chantage comme des alternatives acceptables à la fessée, mais ce n'est pas mieux loin de là !
Malheureusement la punition en tant que système éducatif a encore de beaux jours devant elle. Je l'ai même vu prôner dans un livre que je croyais très axé sur le parentage de proximité, "the science of parenting" certains connaissent peut-être ici. J'en ai été très déçue.
Vraiment je pense qu'on peut cesser de croire qu'en faisant mal à un enfant (psychologiquement ou physiquement) il va faire ce que nous voulons, s'il le fait c'est qu'il a peur, si nous le manipulons il deviendra manipulateur, il saura très bien sur quelle ficelle tirer pour être récompensé, et ce qu'il doit éviter de faire en présence de ses parents pour ne pas être puni. J'insiste beaucoup mais c'est très important de voir l'éducation ou l'accompagnement de nos enfants à long terme, ce qui nous facilite la vie aujourd'hui, pourrait bien construire le cauchemar de demain...
Bon week end à tous.

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À propos

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S
<br /> Je suis contre les punitions et je m'efforce de trouver des alternatives. Je préfère la réparation de la faute quand elle est commise. Celui qui renverse son verre, c'est celui qui prend la<br /> serpillière et qui ramasse. En revanche, si le verre se brise, c'est moi qui ramasse, car action qui pourrait être dangereuse pour un petit enfant. Dans ce cas, je place ma fille sur une chaise<br /> avec interdiction d'y bouger tant que je n'ai pas fini de nettoyer. J'explique que c'est dangereux et pourquoi je la mets là, surtout si elle est pieds nus et que le risque de coupure est grand,<br /> que les pantoufles ne sont pas à proximité et qu'il y a du verre partout. <br /> <br /> <br /> J'ai une fille très vivante du matin au soir. On doit se relayer mon mari et moi pour lui faire faire des activités. C'est parfois épuisant. Quand elle saute sur le lit alors que je lui ai<br /> expliqué mille fois qu'elle ne doit pas le faire car elle tombe sur nous et ça nous fait mal. Je lui demande de s'asseoir et de rester assise et je surveille le réveil, 5 minutes en général, pour<br /> qu'elle se calme. Et pour l'aider à se calmer, je lui dis de respirer lentement, d'écouter son coeur battre et on fait des mouvements de relaxation ensemble... Si ça ne marche pas, on quitte la<br /> chambre.<br /> <br /> <br /> Il m'arrive de me fâcher, de crier. Je n'aime pas ça. Mais un enfant en période de terrible two peut nous faire tourner bourrique. Je n'ai pas de baguette magique, ni de télécommande pour mettre<br /> ma fille sur pause. Je dois gérer avec ma fatigue et mon dégré de patience. J'ai expliqué à ma fille ce qu'était la colère en lui présentant sous forme de couleur : du rose au rouge. Rose, c'est<br /> le calme, rouge, c'est la grosse colère. Entre les deux, il y a des nuances. Quand je sens la colère monter, je le dis. Je l'exprime et je rappelle qu'il ne faut pas me mettre en colère<br /> davantage. Mon mari arrive à tempérer les choses. Le fait de se relayer, ça aide beaucoup. Parfois, j'use d'un peu trop de fermeté, il adoucit les choses. Inversement, il se met en colère, je<br /> désamorce le conflit. On reste humain malgré tout. On ne peut pas être au meilleur de sa forme tout le temps. Le souci aussi, c'est qu'il y a la norme imposée par notre société. Un enfant doit se<br /> tenir de telle ou telle manière à l'extérieur au risque d'être catalogués de mauvais parents. C'est sans doute ça qui contraint les parents à sévir ou à punir pour rester dans une certaine norme.<br />
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H
<br /> <br /> @Marine : ce qui me dérange dans la comparaison, c'est que le fer BRULE, c'est une réalité physique de la vie, c'est tout. Il n'y met aucune intention, fut-elle éducative. Alors que maman, elle,<br /> a le choix de taper/punir ou non ... Si elle le fait, elle le fait donc EXPRES. C'est assez différent, non ?<br /> <br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> Je crois en un monde où il n'est pas nécessaire de punir les enfants (je ne punis jamais les miens, et ils sont en tout cas aussi coopérants que d'autres). Je ne vois pas l'intérêt de la<br /> punition. Vraiment. J'ai beau tourner ça dans tous les sens, je ne comprends pas à quoi ça sert.<br /> <br /> <br /> A faire obéir un enfant ? A le rendre attentif au danger ? A lui faire comprendre que ce qu'il a fait est mal ? A lui apprendre à faire attention aux autres ? A l'entraîner au fait que la vie<br /> n'est pas un champ de roses ?<br /> <br /> <br /> De toutes ces raisons, je dirais que seule la dernière est cohérente avec l'idée de punition - oui, en le punissant, je lui apprends très tôt que la vie est injuste (ce qu'elle est,<br /> objectivement). Mais est-ce nécessaire ? Ne suffit-il pas de VIVRE pour s'en rendre compte ?<br /> <br /> <br /> Même sans gros drame, il y a le chien qui fait une fugue et qu'on ne revoit plus jamais, le chat qui se fait écraser par une voiture, la super copine qui déménage, ou alors qui vous laisse tomber<br /> pour une autre plus cool à ses yeux, le petit frère qui naît, ou la petite soeur qui est handicapée et qui prend tout le temps de maman, il y a le clochard en bas de l'allée, le monsieur qui lave<br /> les vitres de la voiture au carrefour, ou ... la liste est longue de toutes les injustices auxquelles un enfant peut être confronté, parfois très jeune.<br /> <br /> <br /> Y a-t-il vraiment besoin d'ajouter quoi que ce soit, VOLONTAIREMENT ?<br /> <br /> <br /> J'ai tendance à penser qu'il serait plutôt mieux, au contraire, d'essayer d'être le plus juste possible (ça ne sera de toute façon jamais parfait), et d'être présent pour consoler l'enfant<br /> confronté à une de ces nombreuses injustices. Qu'il y ait un endroit au moins où trouver du réconfort, une écoute, où se refaire une santé émotionnelle dans un monde qui n'est pas facile.<br /> Histoire de croire à l'idée de justice, précisément - et de croire qu'elle est accessible, à notre portée, et qu'elle dépend de notre bonne volonté.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> @Lutine : tout d'abord, quel âge a votre fille ? Tout dépend de ça.<br /> <br /> <br /> "comment lui inculquer des valeurs" ? En ayant des valeurs, en vivant selon ces valeurs, et en interagissant avec elle en respectant ces valeurs, en gros : en incarnant nos valeurs. Les enfants<br /> prennent beaucoup exemple sur nos actes, bien plus que sur les jolis discours qu'on leur fait.<br /> <br /> <br /> Il peut être intéressant de débusquer les valeurs qui se cachent derrière nos actes - qu'est ce que cela veut dire, par exemple, de penser que les enfants doivent obéir aux adultes ? Par<br /> ailleurs, quelles sont les valeurs des gens qui nous conseillent, les psychologues, les enseignants, les pédiatres ? Quelle est LEUR vision du monde, de l'enfance, de la normalité ? Que<br /> disent-ils sur les gros mots comme liberté, par exemple ?<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Qu'il est difficile d'accompagner un enfant sans violence . La punition est un recours presque systématique quand le quotidien nous opresse, quand le passé ressurgit, quand les douleurs ne se<br /> cicatrisent pas. On ne punit pas seulement un enfant, on se punit soi même de quelques choses qu'on nous a enlevés, le fait d'être soi.Il est tellement plus facile de punir, en 5 min c'est réglé.<br /> <br /> <br /> Accompagner l'enfant dans son développement, est dur au quotidien, c'est se remettre en question, c'est réévaluer sa personne, son entité familiale, ses valeurs, ses traditions. C'est aussi<br /> comprendre qu'un enfant est une personne pas un objet que l'on choisi de soumettre au bon vouloir de nos principes.<br /> <br /> <br /> Non la punition n'est pas une solution. Mais pour trouver des solutions peut être faudrait il partager ensemble, entre parents conscients de ce qui se passe, de nos limites, et d'apprendre des<br /> autres. Se nourir de l'expérience de chacun pour donner à nos enfants l'amour néceassaire pour qu'il devienne un adulte .<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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P
La fessée ne sert pas forcément à faire faire à l'enfant ce que nous voulons ... ce peut être aussi une conséquence (douloureuse) de ses actes. En effet, si je dis à mon fls "ne touche pas à mon fer à repasser, si tu le fais tu vas te faire mal", or cela le tente ... il voit bien que je ne suis pas d'accord, mais c'est + fort que lui, il faut qu'il transgresse, qu'il teste ... et dès que j'aurais 2 secondes d'inatention il va toucher au fer ! la conséquence s'applique immédiatement, elle est douloureuse mais il a compris la cause et l'effet. Et cela ne choque personne ... "il fait son expérience de la vie".Maintenant si je lui dit "ne pas obéir à maman, peut donc faire très mal, je n'accepte pas ce que tu fais, si tu récommences, tu vas avoir mal" en quoi est-ce différent ??L'environnement familial ne doit pas non plus être un cocon où l'on ne soufre jamais, où tout est beau, tendre, idyllique ! l'apprentissage de la vie  (avec aussi ses côtés durs) se fait aussi dans la famille ! si les conséquences sont explicites, l'enfant garde le choix d'y aller ou non.Je suis moi même contre la fessée et bien embarrassée avec le concept de punition ... à celui-ci je préfère le concept de frustration et je pense qu'il ne faut pas hésiter à frustrer nos enfants de quelque chose qu'ils aiment en conséquence d'une action "non souhaitée", voire "défendue"Marina
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M
Parfois, les punitions ou la fessée n'ont aucun but éducatif, mais comme seul but de procurer un peu de paix avec un enfant désobéissant, turbulant et opposant. Je me vois mal parlementer avec un enfant qui refuse d'obéir quand je suis crevée et que je ne lui demande pas grand chose si ce n'est de dormir quand il est 22h et que moi-même j'ai dépassé mon heure de veille. L'éducation est difficile et parfois, c'est simplement de l'autodéfense que de remettre les choses à leur place avec une fessée à un enfant qui a très bien compris ce qu'on veut de lui mais qui n'en a cure et s'en moque totalement.
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M
Changer son rapport à l'enfant, entierrement d'accord. Ne pas le concidéréer comme un animal de cirque ou un adulte déjà austère, OK.Mais pour reprendre votre phrase "ce qui nous simplifie la vie aujourd'hui pourrait bien construire le cauchemer de demain", là, on touche les limites. Je ne pense pas qu'une punition (type au coin, ou non, tu n'aura pas le verre que tu demande si tu jète tes jouets par terre) soit une solution de facilité, car elle demande d'être accompagnée et ajustée à chaque erreur de parcours de l'enfant. Ce n'est pas un plaisir pour les parents. En revanche, un enfant qui vois assouvi chacune de ces envies... Comment va-il gérer plus grand son rapport aux plaisirs (alcool, drogue, domination des autres), saura t'il s'interdire d'en abuser. Comment réagira t'il devant la contrainte toute normale que peut fixer l'école, la dscipline en cours car les enfants sont nombreux et ne peuvent pas partir chacun à leur activité. Dans l'enfance, il est effectivement idéal de faire ses propres découvertes, à son rythme, sans limites... Mais la vie n'est qu'un cheminement entre les limites établie par les autres et de pas l'y habituer serait surement le fragiliser pour la suite (école, boulot,...) Mais l'on peut évidamment rêver de vivre toujours tout seul et à son rythme. Mais ce n'est pas ainsi, tout seul dans son coin que l'on construit les plus grandes choses. Venez voir sur un chantier les concessions que tout le monde fait... mais pour voir surgir de terre un bâtiment solide et beau.Et quid de l'ado de ma collègue qui a fait une dépression sitôt sorti de l'école primaire (pas armé pour le collège !?) Et quid de mon année foutue après le bac car j'ai découvert la réalité des "cons". Ne vaut-il pas connaitre ce qu'est de faire des concessions sur son petit bonheur perso avant d'y être confronté trop durement.Si votre enfant vous respecte et vous aime, c'est avant tout car vous les respectez et l'aimez mais les punitions n'entrent pas en compte dans cet équilibre je crois.Après l'histoire de récompense, c'est encore autre chose à mon sens. C'est à chacun de voir si l'amour peut s'acheter... Moi je suis contre. Comme vous je pense que la récompense la plus vraie est la satisfaction personnelle. Et une punition justifiée n'a jamais besoin d'être accompagnée d'une "récompense". La, oui, c'est faire offense à l'intelligence de l'enfant.Désolée d'avoir été longue mais je viens de faire le tour des sites sur l'éductaion alternative des enfants et votre billet m'a lancée...AmicalementMariette
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C
Mariettej'ai lu avec intérêt votre commentaire, et il appelle une réponse me semble-t-il.Pourquoi la punition entrainerait-elle des difficultés dans l'avenir familial ? Ou plutôt qu'évitons nous en ne l'utilisant jamais ? La punition tout comme la fessée présente l'avantage de "fonctionner" (et de blesser l'enfant profondément) quand il est petit et que le rapport de  force est en faveur de l'adulte, c'est tout à fait indéniable. Cela dit, une chose est sûre, plus le temps passe, plus nous nous approchons d'un temps où nos enfants seront plus forts physiquement que nous, et n'accepterons plus d'être traité de la sorte. Ils manifesteront également toute sorte de souffrances engrangées pendant la petite enfance, et les parents auront bien du mal à faire face à cet ado qui ment, qui n'a pas confiance en ses géniteurs etc...Je peux vous affirmer travaillant tous les jours avec des parents que c'est chose courante. L'absence de punition ne signifie pas absence de limites, ce n'est pas parce que nous refusons une action, que nous devrions en plus blesser nos petits. Faire autrement, sortir des systèmes de manipulation ce ne'st pas facile, mais cela s'apprend, et les relations sont du coup infiniment plus saines avec les autres.Vous parlez d'erreurs de parcours, pour moi c'est en faisant des erreurs que l'on apprend à vivre, c'est en faisant des erreurs en tant que parent que j'ai appris à être un parent un peu plus acceptable pour mes enfants, heureusement je n'ai pas été punie, car je crois que je n'aurais absolument rien compris...Au lieu de cela j'ai eu la possibilité de me connecter aux autres et à moi même, ce qui m'a permis d'évoluer, pour mes enfants c'est un peu la même chose, je ne les punis jamais, j'exprime mon désaccord, nous discutons, il en sort quelque chose. Lorsqu'ils étaient petits j'utilisais d'autres systèmes mais jamais de punition, et encore moins de coups. Quand je vois les adultes autour de moi, des personnes qui ont été punis en grande majorité, je ne vois pas beaucoup d'individus pour lesquels la relation est chose facile. On peut dire que notre capacité d'aimer à été largement altérée. Sinon il n'y aurait plus de guerre, plus de délinquance, de maladie, de fuites recherchées dans la drogue, ou les psychotropes, le système coercitif mène pour moi à une impasse, et il est facile d'en sortir, même si le chemin est complexe. Bon week end à vous.Catherine Dumonteil Kremer
N
@Lutine : voici mon ressenti à la lecture de ton commentaire. Pourquoi il ne faut pas? qu\\\'est ce qu\\\'il est important de faire comprendre à ton drôle? Que veux tu lui dire au juste? Réponds tu à ta propre peur, à ton énervement ou y\\\'a t il réellement un danger?Seconde chose, je pense qu\\\'il est important de prendre du recul par rapport à leurs actions. Je n\\\'oublie pas qu\\\'il s\\\'agit de quelques jours où il va absolument vouloir faire ceci ou cela. C\\\'est pas toute la vie ;-) ! Je me souviens du pipi d\\\'Hugo. Il a eu des difficultés de ce coté là. On a l\\\'impression que cela ne finira jamais... Aux dernières nouvelles, Hugo est propre!Et pour rependre ce que dit Catherine dans son bouquin "élever son enfant autrement", je pense profondément que l\\\'enfant recherche l\\\'amour de ses parents. A titre personnel, plus je prends conscience de cela plus j\\\'ai conscience de ma responsabilité vis à vis d\\\'eux et plus j\\\'apprends à être patient et à voir les choses plus positivement :-) .
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J
J'avais commencé à lire "The science of parenting" avec enthousiasme, et j'ai buté aussi sur le chapitre sur la discipline et les punitions. Du coup je n'ai pas fini le livre. Merci pour ce billet qui explique clairement la violence qui est le ressort du système punition/récompense.Pour moi on ne peut pas juste trouver une alternative à la fessée ou aux punitions, c'est le rapport à l'enfant qu'il faut changer entièrement; arrêter de le considérer comme un (sous-)être à soumettre et à éduquer, mais un petit être humain à accompagner dans ses premiers pas dans la vie.
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