Pendant quelques jours j'ai envie de partager quelques mails que j'ai écrit pour ma liste de discussion "Parents Conscients" qui a dépassé ses dix ans, et même sa onzième année sans que l'on fête son anniversaire ;-)))
Je te cite un poème que j'ai trouvé dans un bouquin en anglais, je te le traduis :
Demain, demain,
Ils m'aimeront
Si j'étais toujours douce, jamais en colère,
si je faisais exactement tout ce que ma mère souhaite,
ils m'aimeraient...
Si je ressentais ce qu'il faut sentir,
si je pensais ce qu'il faut penser
sans jamais me tromper,
ils m'aimeraient
Demain, demain,
ils m'aimeront...
Jeannette Meivogel
Ce poème me rappelle tous les faux espoirs que nous entretenons toute notre vie vis à vis de nos parents.
Mais quoique nous fassions la situation restera la même, ce sont bel et bien de faux espoirs. Dans la relation parentale il n'y a que nous qui puissions évoluer de manière à ne plus entretenir ces attentes. Et c'est difficile d'en faire son deuil...
Pour moi une des manières de faire une partie de ce deuil, ça a été de vivre ma colère et mon chagrin d'enfant, non pas en présence de mes parents mais dans un cadre de sécurité.
J'ai mis un coup d'arrêt à certains comportements en faisant un courrier à mes parents qui a été très efficace. Pour le reste, je me soigne, j'essaie de ne plus espérer de mes parents quelque chose qu'ils ne me donneront pas, je tente de ne pas l'espérer de quelqu'un d'autre non plus (de mon conjoint par exemple) parce que cette attente pour moi est vouée à l'échec.
La conséquence du travail c'est l'amour qui peut de nouveau circuler, mais la route est longue !
Bon courage à tous
Catherine Dumonteil Kremer
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