Réponse de Bouddha aux questions trop théoriques sur la métaphysique :"Quand un homme a été blessé par une flêche, ce qui est important c'est d'extraire la flêche et de cicatriser la blessure, ce n'est pas de savoir le nom de l'artisan qui a fabriqué l'arc ni de quel arbre on a pris le bois qui a servi à faire la flêche."
J'aime bien cette image, car je la trouve très juste et vraiment "exploitable" pour notre quotidien. Qu'importe si je ne comprends pas toujours ce qui se passe chez mes enfants lorsqu'ils sont tristes par exemple. Je peux soigner "écouter", accompagner, sans comprendre les circonstances et les raisons exactes de ce chagrin qui se manifeste. Il est là, il suffit de lui donner de l'attention. Ceci fonctionne avec toutes les relations, il n'est pas necessaire de "savoir" ce qui s'est passé pour écouter, donner de l'attention, et du soutien.
J'apprécie beaucoup tous ces articles, et me sui du coup abonnée...<br />
Pour répondre à Yaël, si cela peut l'aider afin de soulager sa fille : COLOCYNTHIS en granules homéo. est très efficace. même pour adultes je m'en sers toujours. Ceci dit parce que je ne peux joindre Yaël autrement...;-)
Oui, c'est tres vrai. Je pense que quand on cherche a comprendre, on est dans une recherche de solution (par ex a la tristesse) a la place de nos enfants. On oublie alors que c'est a eux de chercher et de trouver cette solution, et qu'ils ont les ressources. Donner de l'attention en revanche, c'est notre role.<br />
On peut appliquer ca pour les petites maladies aussi. Quand je ne suis pas disponible et que ma fille me repete plusieurs fois en pleurnichant "j'ai mal au ventre", il m'arrive de lui repondre en soufflant "je sais, tu me l'as deja dit, qu'est-ce que tu veux que je te dise !!". En fait elle ne veut rien que je lui dise, elle veut que je l'ecoute. Ca m'enerve de l'entendre dire qu'elle a mal au ventre parce que je ne sais pas quoi faire pour faire cesser son mal. Mais elle ne me demande pas de le faire cesser. Elle me demande de l'attention. Merci de me le rappeler.
Extrait d'un poème de Jean-Pierre SIMEON :<br />
"dans le désert <br />
on ne discute pas <br />
des raisons de la source"<br />
C'est important de garder ça à l'esprit. <br />
Notre éducation cartésienne nous a habitués à comprendre, à chercher les raisons. Les orientaux, je crois, ne fonctionnent pas comme ça.<br />
Anne
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